Le Roc de Robert Séguineau

Une oasis au cœur du triangle cathare…

Le Roc de Robert Séguineau est sa quinzième réalisation architecturale. Caché à la vue par une végétation profuse, et bien que culminant à 480 mètres, il ne se laisse pas découvrir sans perspicacité.

Une fois que vous avez trouvé la porte, vous rentrez chez… ou devrais je dire dans l’univers de Robert Séguineau ?

Bref, bain de jouvence, havre de paix, régénérescence, et même transcendance, en y arrivant j’ai ressenti une foule d’émotions. En en passant le seuil, j’ai eu le sentiment du début d’un voyage initiatique ou chaque arbre, chaque mur, chaque mouvement du terrain peut cacher une nouvelle merveille.

Le Roc tient plus du hameau que de l’habitation au sens habituel du terme. Ou peut être Robert a t il souhaité recréer une forteresse Cathare perchée sur son éperon comme le furent Peyrepertuse, Puivert, Aguilar et tant d’autres ?

Vous pourrez vous y reposer dans l’un des 4 espaces extérieurs dédiés. Pour aller plus loin encore, vous pouvez profiter de la salle de méditation. Vous pourrez aussi déguster les délices du jardin potager traité en permaculture. Enfin la piscine parfaitement orientée vous offre un espace de fraicheur, indispensable, dans une région ou les températures peuvent être lourdes.

L’habitat au cœur du processus créatif…

Malheureusement s’il est un culte auquel Robert Séguineau n’adhère pas, c’est celui du souvenir. Délibérément tourné vers le futur, il ne se situe pas dans une logique ou les « rétroviseurs » sont des guides. Pour lui le seul temps qui vaille, c’est… Carpe diem… et après ?

Et c’est bien dommage car, il n’existe pas d’images de ses précédentes réalisations. C’est tout juste s’il accepte de se souvenir des adresses de ces lieux. Convaincu comme le dit Alfred Korzybski que « la carte n’est pas le territoire »,  je partage sa défiance au niveau des images ou autres icones, mais parfois…

Tout ce que je peux imaginer c’est qu’à l’instar d’ « Elle est liberté » ou des « portes du silence » il a parcouru sa vie, en construisant des « cocons » pour se protéger de l’agitation fébrile du monde. Chacune de ces « coquilles » s’inscrit sans aucun doute dans l’une des 8 étapes qu’il nous propose.

Pour le Roc, c’est sûr il incarne bien Le Dépassement…

Le Roc de Robert Séguineau, donner la vie à un lieu inculte

Son nom « le Roc » lui a été imposé par la quasi absence de végétation et la topographie des lieux, la propriété culmine à 480 mètres. Pour y introduire la vie, il a fallu beaucoup de travail, d’attention et d’eau. Eau qu’il est allé chercher par un forage de 80 mètres de profondeur et qui continue d’alimenter les innombrables dispositifs d’arrosage. En effet, en raison des conditions géologiques et climatique, chaque arbre a eu besoin d’une assistance de 4 à 5 ans pour rester en vie. Et il a fallu de l’acharnement pour amener la propriété à ce qu’elle est aujourd’hui !

Pour imaginer et construire cet oasis Robert a réuni une petite équipe d’ouvriers qualifiés . Ensembles ils ont créé cette œuvre en 2 ans ! Il est vrai que le domaine ne comporte pas moins de 5 logements distincts, pour environ 500 m2 habitables. Eco-responsable, grâce aux énergies renouvelables et à une isolation de pointe, Robert a du relever ses manches et donner de lui même pour finaliser ce rêve.

A l’instar des nouvelles conquêtes sur le désert dans le Moyen-Orient, c’est aujourd’hui un lieu verdoyant ou fourmille la vie.

Après « Le Roc »… Le PIC ?

Fidèle à son concept d’étape, « Le Roc » n’est plus maintenant en « phase » avec son « moi ». Pas assez en altitude, trop grand, trop de contraintes, alors il s’est séparé de cette propriété. Il s’est lancé dans une nouvelle aventure, la création de son nouveau lieu de vie.

Que nous réserve la créativité et l’imagination de Robert Séguineau ?