Plus qu’un thème, « les portes du silence » est une quête
Avec les portes du silence, Robert Seguineau nous livre un… ou plutôt une infinité d’outils méditatifs. Ce ne sont pas de ces portes dont il nous arrive parfois de perdre la clef. Immatérielles, elles sont immenses et difficiles à pénétrer, elles ne se voient pas. Elles nous fascinent, et ne possèdent ni serrure, ni clef.
Ces portes sont elles faites pour être ouvertes ? Ou bien leur objectif est il de nous guider sur le chemin qui mène à elles ?
En effet l’accès à ces chemins, n’est pas évident , mais il sera emprunté par tout ceux qui souhaitent voir au delà des apparences. Il propose de sortir du schéma traditionnel de pensée pour tenter d’atteindre la connaissance…

L’objectif est de créer une ambiance propice à une perception consciente ou nos sens en éveil ne sont plus sollicités par les « parasites » du quotidien.
Cette œuvre riche de symbole, est essentiellement constituée de sculpture minérale avec une palette de marbres époustouflante, mais elle a aussi été traitée à partir de bronzes aux riches patines.
La présentation de Robert Séguineau.
« Conçu dans un matériau splendide, le marbre noir
Un pur disque à peine plus épais en son centre qui symbolise une forme d’infini, abstrait bien sur… Et puis des colonnes légèrement travaillées, plus large en bas et plus fines en haut, ou toutes ces lignes ascendantes se fondent dans la hauteur. Elles symbolisent évidemment une aspiration à rejoindre, haut très haut, la lumière.
Pourquoi un disque et des droites parce que ce sont les deux géométries les plus simples de cette planète et en même temps ce qui permet d’obtenir les plus beaux volumes, pour ma conception bien sûr.
Les portes du silence : parce qu’il y a du plein et du vide, l’attention est attirée sur le disque qui a tendance à appeler la concentration, et puis on s’évade par des lignes ascendantes quasi verticales qui sont les colonnes et entre tout cela, l’espace propice au rêve comme à la réflexion.
Une quête qui remonte 40 ans en arrière !
La rencontre de Robert avec ce « thème » remonte très loin puisqu’une première œuvre a été vendue en 1983.
Il et intéressant de constater qu’à la complexité de la première œuvre, s’oppose la sobriété de l’œuvre finale présentée ici. Car même si l’œuvre s’impose à notre regard, c’est le cheminement de l’artiste qui le retient.